Bah N’Daw désormais sommé d’accélérer l’audit sur la gestion calamiteuse d’Ibrahim Boubacar Kéïta !

Malgré sa volonté de s’engager dans une implacable croisade contre la délinquance financière au Mali, l’impatience des Maliens laisse de moins en moins de répit à Bah N’Daw, s’agissant notamment de réunir, avec diligence, les conditions d’un audit crédible sur la gestion désastreuse du Régime corrompu d’IBK. Les récentes vagues d’arrestations et autres interpellations judiciaires en vue, contre des Hauts cadres, ne semblent toujours pas suffire à étancher la soif de justice des Maliens. A titre de rappel, dès les premières heures de la chute du médiocre Régime d’IBK, la grande foule contestataire qui avait facilité la tâche aux putschistes n’avait qu’un seul mot à la bouche: auditer la gestion d’IBK et traduire les coupables devant la Justice!

 

Aujourd’hui, les mêmes cris se font entendre avec encore plus d’acuité. Bah N’Daw, pour jouir d’une plus large légitimité, est désormais sommé d’accélérer l’audit sur la gestion chaotique du Régime déchu.

ADO et l’Opposition ivoirienne enterrent la hache de guerre ! : A quoi ont finalement servi les 85 morts ?
Les violences occasionnées par le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020 en Côte-d’Ivoire auront causé, selon les chiffres officiels, 85 morts, 400 blessés et 125 cas d’interpellation. Ces violences qui font essentiellement suite au refus de l’Opposition ivoirienne de laisser le Président sortant, Alassane Dramane Ouattara, briguer un troisième mandat, ont nettement paralysé le pays pendant de longues semaines avec leur cortège de désolations. La semaine dernière, un consensus a été trouvé entre ADO et les forces politiques acquises à l’Opposition, lesquelles avaient formé une coalition pour implicitement faire tomber le Régime Ouattara. Aujourd’hui, la question qu’une bonne partie des Ivoiriens se pose avec regret et amertume est de savoir ce qu’ont finalement servi la mort de tous ces fils et filles du pays que les Leaders l’Opposition avaient massivement mobilisé dans les rues. N’ont-ils, donc, été tués pour rien ?

La Rédaction

Source : Le Point

Suivez-nous sur Facebook sur