Assemblée générale de l’ONU à New York : Le chef de l’État tire un bilan positif

A la fin de sa visite à New York dans le cadre de la 74è session de l’assemblée générale des Nations unies, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a accordé une interview à la presse nationale dans laquelle il a souligné que cette session a tenu toutes ses promesses pour avoir traité des grands sujets de l’heure comme le changement climatique, la paix et la sécurité, la lutte contre le terrorisme, la question de développement. Pour ne citer que ceux-ci.

 

«Il y a eu une réunion de haut niveau sur le Mali et le Sahel au cours de laquelle les questions de paix, de sécurité et de développement ont dominé les débats», a précisé  le chef de l’Etat. Cette réunion a surtout été l’occasion de sonner la mobilisation internationale pour que les défis auxquels le Sahel est confronté, puissent être relevés.

Le président de la République a rappelé que le sommet de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) à Ouagadougou a été un tournant dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. En effet, les Etats membres de l’organisation sous régionale ont décidé de mettre plus de 500 milliards de Fcfa à la disposition de la Force conjointe du G5 Sahel afin qu’elle puisse mener à bien sa mission. Mais pour que la Force conjointe du G5 Sahel puisse bénéficier d’un financement pérenne, elle doit être placée sous le chapitre VII de la Charte des Nations unies. Cette demande des pays membres du G5 Sahel est aujourd’hui soutenue par la France et d’autres partenaires.

Pour ce qui est de la situation de notre pays, le président Ibrahim Boubacar Keïta a estimé que le mandant de la Minusma devait être placé sous le chapitre VII de la Charte de l’ONU pour qu’elle soit plus efficace sur le terrain. Pour autant, le chef de l’Etat a fait savoir que notre pays a beau avoir du soutien de l’extérieur, il appartient aux Maliens de s’investir pleinement pour sauver leur pays. «Nul ne viendra sauver le Mali à notre place», a-t-il martelé.

Par ailleurs, le président Keïta a indiqué que le changement climatique  est une réalité partout dans le monde. A cause de la montée des eaux, certains pays situés sur les îles risquent de disparaitre de la carte. Les effets du changement climatique sont aussi durement ressentis par les pays du Sahel qui sont aujourd’hui confrontés à l’avancée du désert et au rétrécissement des cours d’eau.

Envoyé spécial
Madiba KEITA

L’Essor

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