ANR, OUGE, prorogation de la transition: le niet du parti SADI

Les responsables du parti Solidarité Africaine pour la Démocratie et de l’Indépendance (SADI) ont animé ce mercredi 28 octobre 2021, une conférence de presse à son siège à Djélibougou. Au cœur des échanges avec les hommes de média, la position du parti sur les assises nationales de la refondation (ANR); la situation sécuritaire; la prorogation de la transition; les électrons ; la plainte contre l’État du Mali pour refus de paiement de l’Appui public au titre des exercices 2019, 2021; la corruption, etc.

 

Cette conférence de presse était animée par le Dr Oumar MARIKO, président du parti ; en présence de plusieurs autres membres du bureau politique national.
Selon ces responsables, cette conférence de presse, était celle de la clarification de la position du parti SADI sur toutes ces questions d’actualités. Il ressort des différentes interventions que le parti se retire officiellement des débats politiques autour de toutes ces questions.
Pour le SADI, les ANR sont budgétivores et ne sont donc ni plus ni moins qu’un prétexte et un alibi pour le Premier ministre de prolonger la transition.
Pour le Dr MARIKO, au lieu d’organiser ces ANR qui vont coûter plus de 2,5 milliards de F CFA au budget national, il est plus pertinent d’organiser des assises pour la paix et la réconciliation.
Pour le parti SADI, l’idée de la création de l’organe unique de gestion des élections montre à suffisance que les autorités actuelles veulent avoir le contrôle du processus électoral.
Sinon, pourquoi l’administration actuelle supposée neutre ne peut-elle pas être retenue pour organiser ces élections ? S’est interrogé le Dr MARIKO.
Pour lui, il ne s’agit ni plus ni moins pour Assimi GOITA et Choguel Kokalla MAIGA de choisir leur homme plutôt que de respecter la volonté du peuple.
«Les Maliens doivent comprendre que c’est la mise en place d’une usine de fabrication de président, députés etc. qui ne est programmée par le système qui fait le malheur et la misère de notre peuple depuis des années », a accusé MARIKO.
A propos de la prorogation du mandat de la transition, le parti SADI rappelle que c’est le CNSP qui négocié les 18 mois avec la CEDEAO, marginalisant les forces politiques. Et après le deuxième coup d’État, et que c’est le Colonel Assimi GOITA qui a rassuré la communauté internationale que le Mali peut respectera tous ses engagements.
Egalement, lors de la dernière rencontre avec le Comité de suivi de la transition, des autorisées du M5-RFP, dit-il, ont rassuré quant au respect du délai de la transition.
Pour le parti SADI, la vraie question aujourd’hui est la satisfaction des doléances populaires qui sont, entre autres : le respect des lois, la sécurisation du pays, le retour de la paix et de la cohésion sociale partout au Mali, le droit au Peuple au peuple de choisir ses propos dirigeants.
Malheureusement, regrette le Dr MARIKO, l’équipe qui gère la transition tarde à donner des résultats probants par rapport à ces préoccupations du Peuple.
Au cours ce cette session, le Dr Oumar MARIKO a condamné l’interpellation lssa Kaou N’DJIM. L’ancien élu de Kolondièba estime que c’est un peu acte attentatoire à la liberté d’opinion et d’expression. « Après avoir écouté les vidéos de lssa Kaou N’Djim, je n’ai entendu aucun propos graves qui justifient son interpellation » a confié Oumar Mariko.

Par Abdoulaye OUATTARA

Source : Info-Matin

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