Annulation du lancement de la ‘’Plateforme pour le Changement’’ au stade du 26 mars : Moussa Sinko Coulibaly dénonce un sabotage du régime

Les membres du Mouvement Populaire pour le Changement dirigé par le Général démissionnaire, Moussa Sinko Coulibaly ont tenu hier jeudi 11 janvier à leur siège à Faladié (non loin de la Tour de l’Afrique), un point de presse pour informer les hommes de médias sur ce qu’ils appellent « le sabotage » du lancement du leur plateforme qui était prévu pour le 20 janvier prochain au Stade du 26 mars. Ils ont reçu une lettre en date du 4 janvier dernier du Directeur du Stade du 26 mars les informant de l’indisponibilité du stade à cette date au motif qu’il a été endommagé lors de la célébration du Maouloud 2017 par Cherif  Ousmane Madane Haidara et ses adeptes.

« Depuis plusieurs semaines, les sympathisants et les clubs de soutien à Moussa Sinko Coulibaly ont entamé les démarches nécessaires pour la location du stade du 26 mars afin de procéder au lancement de la plateforme pour le changement. Après avoir conclu un accord avec la Direction du stade, les membres des clubs de soutien à Moussa Sinko Coulibaly ont entrepris de communiquer sur la date du 20 janvier pour le lancement du mouvement populaire ‘’Plateforme pour le changement’’Le président Keita et son gouvernement dirigé par le Premier ministre Maiga, après avoir constaté qu’un demi-million de Maliens sont prêts à aller au stade pour manifester leur désir  de changement, ont décidé d’annuler l’autorisation qui nous avait été au préalable accordée », s’indigne le Général démissionnaire. Selon lui, plusieurs démarches ont été effectuées par son mouvement auprès des autorités dans le but de trouver une solution à ce problème sans succès. Moussa Sinko Coulibaly dira que leur surprise fut grande lorsqu’ils ont appris que l’instruction a été donnée à tous les établissements publics de refuser de recevoir les mouvements qui le soutiennent.

« Un régime qui ferme les stations radio sans raison, un régime qui harcèle les stations télé sans raisons, un régime qui empêche les manifestations publiques sans raisons : on appelle ce régime en français une dictature. Puisqu’il convient désormais d’appeler ainsi le régime du président Keita et de son gouvernement dirigé par le Premier ministre Maiga. Nous demandons à cette dictature d’arrêter sans délai ce petit jeu qui ne mène nulle part », a laissé entendre Moussa Sinko Coulibaly. Avant de tenir pour responsable le régime, de harcèlement, d’écoutes illégales, de violations de vie privée, de tentatives d’assassinat, de menaces, d’intimidation dont victimes les membres de son mouvement sont victimes. Il a profité de l’occasion pour inviter les membres de son mouvement à rester sereins et les forces démocratiques, à contribuer au renforcement de la règle démocratique.

« Nous appelons les forces du changement à la patience et nous assurons les populations maliennes que leur calvaire prendra fin au mois de septembre prochain.  Nous avons décidé à défaut de le faire au stade du 26 mars, de faire le baptême de notre mouvement sur un terrain privé. Les détails de ce changement seront communiqués par nos canaux habituels de communication », a conclu Moussa Sinko Coulibaly.

M.D

 

Source: Tjikan

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