À QUI PROFITE LE CHAOS DANS LE PAYS ?

ISSA KAOU N’DJIM, CHOGUEL K. MAÏGA, CLÉMENT DEMBELE OU LA BOULIMIE DU POUVOIR

 

« Le pouvoir se prend par les urnes et non dans l’anarchie ». Cette leçon doit être comprise par tous, car l’anarchie ne profite à personne. Le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta a été démocratiquement élu par le peuple malien. Donc ce n’est pas à un groupuscule de demander son départ. Certes, il y a d’énormes défis que seuls l’unicité et la compréhension de tout un chacun pourra régler, et non les manifestations interminables menant au chaos.

Depuis le coup d’Etat du 22 Mars 2012 du capitaine Amadou Aya Sanogo, Il n’est a cacher a personne que le Mali vit des situations difficiles qui exigent des sacrifices de tous. Huit ans plus tard, le Mali souffre toujours de ce coup d’Etat aux conséquences plus que catastrophiques. L’insécurité au nord et au centre, les attaques terroristes partout dans le pays, la crise économique et sociale, l’effondrement de l’Ecole malienne entre autres. Et comme si ça ne suffisait pas, a tout cela vient s’ajouter l’épidémie de la maladie à coronavirus qui secoue le monde entier et plonge le Mali dans une grave crise sanitaire et économique. Sans oublier les complots de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) et de certaines puissances extérieures tapies dans l’ombre. Ces différents aspects permettent de comprendre que les plus hautes autorités de notre pays sont à la fois sur plusieurs fronts.

Si assez de choses ont été faites en vue de trouver des solutions aux multiples défis, il est important de comprendre que le bout du tunnel n’est pas pour demain. Certes dans la gestion actuelle du pays tout n’est pas rose. Il est plus que jamais nécessaire que le Président IBK, le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé et l’ensemble des membres du gouvernement passent à la vitesse supérieure afin d’alléger la souffrance des Maliens. Si tout le monde doit faire des sacrifices afin de trouver des solutions aux nombreux défis, certains quant à eux profitent de cette situation précaire pour mettre le pays à feu et à sang. Qui n’a pas senti les effets néfastes du coup d’Etat de 2012 ? Jusqu’à présent, certains en pâtissent. Plus jamais ça au Mali !

Comme pour envenimer la situation ,  Choguel Kokala Maïga du Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD), Cheick Oumar Sissoko du Mouvement Espoir Mali Koura (EMK), Issa Kaou N’Djim de la Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS), Clément Dembélé de la Plateforme PCC  et d’autres leaders étaient face à la presse samedi dernier pour inciter le peuple malien à descendre dans la rue le vendredi prochain après la prière pour exiger le départ du Président IBK. N’est-ce pas là des opportunistes animés par la politique du ventre plutôt que par une sortie de crise ?  Qu’on ne se voile pas la face, chaque leader a un passé et une histoire.

KAOU N’DJIM, L’ULTRA OPPORTUNISTE

Issa Kaou N’Djim que d’aucuns qualifient d’opportuniste a intérêt à mettre un peu d’eau dans son vin. Quand ce dernier appelle le peuple malien à sortir massivement le Vendredi 05 Juin pour exiger le départ du (…)

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TOUGOUNA A TRAORE

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