2è tour des législatives en CIV du District : La liste Yelema n’a pas la tâche aisée !

La liste « Yelema portée par Moussa Mara, ancien PM  et Assane Sidibé, 3è adjoint au maire de la CIV  est  arrivée première au premier tour du scrutin législatif. Elle a devancée la coalition de liste UDD-PSDA, conduite par l’homme d’affaires Hamady Sangaré avec son  jeune colistier  Fofana, fils du Conseiller spécial d’IBK.  A l’entame du second tour, la liste « Yelema n’a obtenu aucun soutien parmi les principaux partis politiques. Au contraire, l’ADEMA, le RPM, l’URD aux côtés  d’une vingtaine d’autres partis ont décidé de soutenir la liste tenue par leur challenger. Une décision qui menace  fortement les chances  de la liste « Yelema ».

Toutefois  interrogé par notre confrère « Aujourd’hui »,  par rapport  à l’existence d’une  alliance de 29 partis  en vue de leur barrer la route  lors du  second tour, Assane Sidibé,  le colistier de Mara,   relativise en répondant  que ces partis ont peur qu’ils accèdent à l’hémicycle. Raison pour laquelle, ils s’allient et mettent  de l’argent en jeu

Pour  contrarier  leur plan, le candidat  Sidibé  « invite les populations de la CIV à leur sens du devoir et du patriotisme, à refuser  l’argent qui circule, à refuser  les fausses promesses pour voir d’abord l’intérêt du pays, de s’armer de patience car le Mali a besoin de bons dirigeants. Nous n’avons pas besoin de gens prêts à acheter les voix des électeurs….. ». Son appel sera-t-il entendu par les électeurs ?

Avec la multiplication exponentielle des cas positifs de COVID-19  à travers Bamako, le porte-à-porte,  que les candidats de Yelema  sont contraints d’effectuer, devient de plus en plus difficile. Leurs délégués  doivent être vigilants pour traquer, le jour du scrutin,  tous cas d’achat de conscience, qui, le plus souvent s’effectuent  à ciel ouvert.

Tout compte fait,  Mara et Sidibé, pour relever le défi,  doivent d’avantage redoubler d’efforts à travers le porte-à porte, pandémie COVID-19 oblige, pour convaincre les électeurs, notamment les nombreux abstentionnistes du premier tour, d’aller voter au profit de leur liste. Ils ont encore leur chance. Ce, d’autant que l’histoire électorale du Mali  nous enseigne  que les consignes de vote des leaders politiques maliens recalés ne sont  pas systématiquement  réalisés.

Falaye Keïta

Source : Le Pélican

Suivez-nous sur Facebook sur