TERRORISME DANS LE NORD DU MALI : UN SOLDAT DE BARKHANE TUÉ PAR UN ‘‘VÉHICULE SUICIDE’’ PRÈS DE GOSSI

Une patrouille des forces françaises dans la localité de Gossi a été la cible de tirs d’obus par des éléments terroristes. Selon des témoins, les terroristes ont tenté, dans cette entreprise malfaisante, de toucher un car de transport qui passait dans les environs. Au même moment un véhicule suicide chargé d’explosifs a accroché un blindé de Barkhane causant la mort du soldat Tojohasina RAZAFINTSALAMA du régiment de hussards parachutistes de Tarbes.

‘‘En début de matinée, un Véhicule Blindé Léger (VBL) de la Force Barkhane, engagé dans une opération de reconnaissance, a été frappé par un véhicule suicide chargé d’explosifs sur la Route Nationale 16 (RN16) reliant Gossi à Gao. Au cours de cette explosion, la première classe Tojohasina RAZAFINTSALAMA a été mortellement blessé, malgré l’intervention immédiate de l’équipe médicale du convoi. Face à cette attaque, l’unité au contact a immédiatement engagé le combat.

Dans le même temps, deux (02) hélicoptères Tigre, puis un drone Reaper ont été déployés afin d’appuyer les éléments au sol. Lors de l’explosion, deux autres soldats constituant l’équipage du Véhicule Blindé Léger (VBL) ont également été blessés et évacués vers l’hôpital militaire de Gao. Cette action se déroule quelques jours après le sommet de Nouakchott, dans un contexte où la force Barkhane et les forces armées partenaires maintiennent en permanence une pression importante sur les groupes armés terroristes. La détermination de la force reste intacte face à un ennemi aux abois durement affaibli mais encore capable de porter des coups.

Le chef d’état-major des armées, le Général d’Armée, François Leconte, s’incline avec une profonde tristesse devant la mémoire de ce militaire mort pour la France. Ses pensées accompagnent sa famille, ses frères d’armes, en particulier ceux blessés au cours de cette opération, et tous leurs proches ‘‘, a communiqué Barkhane sur cette attaque terroriste.

Il est bon de rappeler par ailleurs que ce n’est pas la première fois que Barkhane est visé par des tirs d’obus. Le mardi 7 juillet dernier, un camp militaire abritant des forces onusiennes, françaises et maliennes avait essuyé plusieurs tirs d’obus. Les projectiles, au nombre de seize (16), étaient tombés en dehors du camp de Tessalit dans la région de Kidal proche de la frontière algérienne et n’ont pas fait de blessés ni de dégâts.

Mahamane TOURÉ

NOUVEL HORIZON

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