Sophie Pétronin fête ses 74 ans en captivité : loin des yeux, près des cœurs !

Retenue au Sahel depuis décembre 2016, l’otage Sophie Pétronin fête ses 74 ans. Un moment émouvant pour sa famille qui lui adresse un message de soutien.

Alors que l’otage française, Sophie Pétronin, est toujours détenue depuis plus de deux ans dans le Nord du Mali, elle fête ses 74 ans. En soutien, son neveu Lionel Granouillac lui a adressé un message : “Bonjour ma petite Tati, aujourd’hui c’est un jour spécial pour toi, tu es loin de nous, c’est ton 74e anniversaire et on espère que c’est le dernier que tu vas passer loin de nous. On fait tout ce qu’on peut, tout ce qui est en notre pouvoir, avec nos moyens pour te sortir de là-bas. Sébastien est actuellement à Bamako, il essaye de t’apporter le maximum de soutien comme il peut, et voilà, c’est ton anniversaire, alors joyeux anniversaire aujourd’hui et surtout on espère te revoir bientôt et que ce soit surtout le dernier que tu passes en captivité, tiens le coup, on continue de se battre pour ta libération, on t’embrasse”, peut-on lire dans le message qui sonne comme un réconfort à l’otage.

Récemment, dans son livre, son fils, Sébastien Chadaud-Pétronin accuse vertement les autorités françaises de ne pas vouloir négocier la libération de sa mère, retenue au Sahel depuis décembre 2016. En effet, dès le titre de son livre, “Ma mère, ma bataille”, et le bandeau qui barre la couverture de l’ouvrage, “ils m’avaient demandé de garder le silence. En révélant tout, j’abats ma dernière carte pour la libérer”.

Rançon ?

Pourtant, en mai dernier, lors de la libération de deux otages français, Emmanuel Macron a promis que “la France ne l’oubliait pas, car la France est une nation qui n’abandonne jamais ses enfants”.

Suffisant pour rassurer sa famille ? Dans son livre, publié quelques jours auparavant, Sébastien Chadaud-Pétronin donne une autre version, accusatoire envers le Quai d’Orsay, qui, pense-t-il, tout en l’accompagnant dans ses recherches, n’a cessé d’entraver sa progression vers une solution négociée, rapporte lemonde.fr/afrique.

“Une somme à six chiffres, le dixième de ce qui se fait habituellement”, avait été proposée comme rançon par ses ravisseurs à un intermédiaire malien à l’identité à peine maquillée. Paris a refusé de donner suite. Dès lors, “sauf improbable revirement de position de la France, elle finira ses jours là-bas, sous une tente”, confie-t-il au sitelemonde.fr/afrique. Lire la suite sur aumali…

A. M. C.

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