Gao : LE BUDGET DE L’AUTORITÉ INTÉRIMAIRE EN DÉBAT

La semaine dernière, le premier vice-président de l’Autorité intérimaire de la Région de Gao, Zeid Ag Mohamed, a présidé l’ouverture des débats publics sur le processus de préparation et d’exécution du budget 2018 de la structure. Pour le budget 2018, les dépenses de fonctionnement et d’investissement se chiffrent respectivement à 589,6 millions de Fcfa et 5,3 milliards de Fcfa. Les investissements vont concerner des projets structurants, notamment le port sec de Gao, le périmètre irrigué de Tassiga et le village artisanal de Gao.

Le 1er vice-président de la Commission régionale de suivi budgétaire de Gao, Aly Arboncana Maïga, expliquera que le budget est un outil essentiel pour assurer le développement économique et la paix sociale et traduit d’une manière générale la politique économique et sociale de l’Etat et des collectivités territoriales. «Cet impératif a récemment conduit à l’émergence, à travers l’Afrique, d’initiatives des gouvernements et de la société civile à chercher la transparence et la responsabilité dans la gestion budgétaire, la participation des citoyens au processus du budget, la prise en compte du genre et les droits humains en lien avec le budget», a rappelé Aly Maïga. Il a félicité l’USAID pour avoir accepté d’accompagner le groupe de suivi budgétaire avec le programme gouvernance locale, piloté par Tetra Tech. Il a aussi remercié l’Autorité intérimaire de la Région pour l’exercice d’approfondissement de la citoyenneté active, de la démocratie et de la décentralisation.
Le premier-vice président de l’Autorité intérimaire de Gao, Zeid Ag Mohamed, a soutenu que le renforcement des capacités de la population a été et reste une préoccupation majeure du gouvernement et des partenaires techniques et financiers. «En effet, la qualité du partenariat que l’Etat attend de la société civile est liée à sa capacité à jouer le rôle qui lui revient dans le développement politique, économique, social et culturel de notre pays. C’est fort de ce constat que l’environnement juridique au Mali est constamment interrogé pour trouver les dispositions les plus favorables à la promotion et au renforcement de la participation de la population à la vie de la nation», a révélé Zeid Ag Mohamed. «C’est avec un réel plaisir que l’USAID s’est impliquée à travers le programme de la gouvernance locale (SNGP) pour appuyer les efforts consentis par le groupe de suivi budgétaire dans la diffusion des informations sur la gestion des finances publiques», a-t-il ajouté.

Abdourhamane TOURÉ AMAP-Gao

Essor

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