Gao : Coup d’arrêt pour le MOC

Les opérations du Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC), basé à Gao, peinent à redémarrer. L’attaque terroriste qui a visé sa base en janvier 2017 et les vols répétitifs de véhicules ont porté un coup dur à l’organisme de mise en œuvre de l’Accord d’Alger. A Gao, les autorités régionales évoquent de « petites difficultés » sans plus de précisions. Au sein de la population, on se montre sceptique quant à l’opérationnalisation de cette unité dans un bref délai.

Organe essentiel dans la mise en œuvre de l’accord d’Alger, le MOC regroupe 600 éléments de l’armée malienne, d’ex combattants de la CMA, de la Plate-forme. Les patrouilles conjointes qui avaient timidement commencé dans la région de Gao, se sont vite interrompues. Selon des observateurs, les difficultés liées à l’opérationnalisation du MOC vont impacter davantage le calendrier de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation. En attendant, la région fait face à la recrudescence de l’insécurité. C’est donc pour faire face à cette insécurité que les autorités de Gao ont lancé le 1er février dernier l’opération de recensement et d’indentification des véhicules dans la région. A ce jour, plus 700 véhicules ont été recensés et identifiés. Selon le gouverneur de Gao, qui se réjouit du « bon déroulement » de cette opération, il s’agit de sécuriser les populations et à prévenir d’éventuelles attaques et actes de banditisme avec des engins non répertoriés. Pour le chef de l’exécutif régional, après cette opération, « les contrôles seront plus stricts ».

Soumpi :

Un véhicule blinde saute sur une mine

Le lundi 26 février dernier aux environs de 10 heures, un véhicule blindé de la force suédoise a sauté sur une mine à Soumpi, dans le cercle de Niafunké. Il n’y a eu aucune perte en vies humaines. L’engin a été, cependant, endommagé en quelques endroits.

Joint au téléphone, le sous-préfet de Soumpi a confirmé l’information, ajoutant que les militaires suédois étaient en patrouille dans sa commune depuis quelques jours. Une autre source a précisé que le véhicule des soldats suédois a sauté sur une mine vers l’entrée du village de Soumpi et à 1 km au Nord-Est du poste militaire des FAMAs. Des habitants de la localité ont raconté avoir vu un avion survoler le lieu de l’explosion en vue de déjouer d’autres actions terroristes. L’on se souvient que c’est dans ce même village, lors de la visite de l’ancien premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga, qu’un véhicule des Forces armées du Mali a sauté sur une mine improvisée, faisant un mort.

Délestage :

EDM prend des mesures

La société Energie du Mali (EDM) a demandé aux consommateurs industriels d’éteindre leurs machines entre 18 heures et 2 heures du matin, lors de la prochaine canicule. Celle-ci est annoncée pour s’étendre du 1er mars au 31 juillet 2018.

La compagnie espère que cette consigne sera respectée afin de lui permettre de poursuivre la desserte des petits consommateurs tout au long de la période. A défaut, elle sera obligée de mettre en place des plans de délestage qui toucheront toutes les couches de sa clientèle.

Cette mesure a été rendue nécessaire à cause de la sécheresse qui a empêché le remplissage des barrages de Manantali (200 MW) et de Sélingué (46,2 MW). Le niveau de l’eau dans les réservoirs de la première infrastructure a baissé de 2,5 m par rapport au niveau habituel. Quant à la seconde, elle n’a pas pu être remplie; une première depuis 38 ans.

« Chaque année, nous turbinons, remplissons et déversons l’eau de ce barrage. C’est la seule année depuis sa mise en service en 1980 que nous ne sommes pas parvenus à le remplir à un niveau qui nous permette de déverser le surplus», a affirmé Ladio Sogoba, le directeur technique adjoint d’EDM.

Front social :

Des étudiants dans la rue

Hier, des centaines d’étudiants de l’université de Kabala sont descendus dans la rue pour manifester leur colère contre les accidents de la circulation qui ont fait de nombreuses victimes parmi les étudiants sur l’axe Kabala-Kalaban-Tiébani. Cet axe est fréquenté par des véhicules lourds de transport de sable. Déjà, les étudiants de l’université avaient, en début d’année, exigé l’interdiction de circuler pour ces camions.

Segou :

Que s’est-il passé à Sokolo ?

Des opérations de l’armée se sont déroulées récemment à Sokolo (Région de Ségou). Ainsi, certaines sources font état de nombreuses victimes parmi les populations civiles. Dans un communiqué, le gouvernement reconnait que lors des missions de reconnaissance et de fouilles, « des personnes civiles ont malheureusement perdu la vie ». Aussi, le gouvernement indique qu’une enquête a été ordonnée.

La Rédaction

Source: L’ Aube

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