Un concert pour dénoncer les meurtres rituels d’albinos

La légende de la musique africaine Salif Keïta a présenté samedi son nouvel album à Fana, petite ville du Mali où une fillette albinos de cinq ans a été assassinée en mai, lors d’un concert hommage destiné également à dénoncer les meurtres rituels d’albinos en Afrique.

Un événement jamais vu dans cette localité de quelque 20 000 habitants située à 120 km de Bamako, orchestré par le musicien de 69 ans, atteint lui-même d’albinisme.

Le 13 mai, la petite Ramata Diarra, cinq ans, avait été enlevée par des hommes armés alors qu’elle dormait dans la cour de la concession familiale. Son corps décapité avait été retrouvé quelques heures plus tard à côté d’une mosquée. Des associations avaient alors dénoncé un «crime rituel».

Chaque année, des dizaines d’albinos sont victimes en Afrique d’attaques, tués et amputés.

Salif Keïta est lui-même atteint d’albinisme.

 

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