Musique : « Founou-Founou », le nouvel album de Fouken J bientôt dans les bacs

« Founou-Founou », le 3e album de Seydou Coulibaly, alias « Fouken J », sortira officiellement le 1er avril 2021 sur le marché et sur la plateforme de streaming Empire Afrique, avec laquelle l’artiste vient de signer un contrat.

 

« J’ai voulu faire un mélange dans cet album pour avoir plusieurs colorations », a confié l’artiste Fouken J, qui nous a reçu chez lui cette semaine pour une séance d’écoute du nouvel album. Cet opus, composé de 8 morceaux, est le fruit d’une année de dur labeur, de collaborations prestigieuses. C’est le 3e album de ce diplômé en arts plastiques de l’Institut national des arts du Mali (INA).

Sur les 8 titres de l’album, 4 sont réalisés en collaboration avec de rappeurs locaux. Notamment Founou-Founou, le titre éponyme de l’album, qui est une collaboration avec le jeune rappeur Weei Soldat. Le morceau figure en introduction, et le rappeur talentueux le qualifie « d’hymne à la mobilisation » adressé à ses fans.

« L’espoir fait vivre »

Dans Pistolet, le 2e morceau très dansant, l’artiste sensibilise sur l’usage abusif du viagra et d’autres produits aphrodisiaques. Sous l’ambiance, le message passe. Fouken J appelle la jeunesse à se méfier de ces médicaments et à se préserver avant le mariage. La tonalité est bien travaillée avec Zonzani et d’autres membres du collectif Grands frères de la rue, notamment Mylmo et R Flay.

Par ailleurs, on retrouve Rabba, un underground du mouvement hip-hop malien, invité sur le 3e titre L’espoir fait vivre. Cette chanson fait l’éloge de la combativité dans la vie et surtout le fait de ne pas se laisser distraire ou manipuler par des individus mal intentionnés. Toutes ces trois chansons ont été produites à Sotuba dans le studio Big Boss Musique.

Nimakara love marque la fin de la 1ere partie de l’album. Il est également le premier produit du réalisateur Visco dans le recueil. Nimakara love parle d’une relation homme-femme où l’amour est à sens unique, l’affection n’existe pas, selon l’artiste-compositeur et non moins célèbre titrologue du groupe GFDR.

Le bonus de l’album

Dans la seconde partie, figurent trois titres du répertoire musical de Fouken J, inconnus du grand public. Il s’agit de Pomporolonpon, un bruit de klaxon. C’est un featuring avec Negga Jazz, un autre vétéran du rap malien et adepte du Dance hall.

Juste après, suit le morceau Guerre froide, ce que la jeune génération va certainement kiffer. Car c’est de la trap music mélangée à l’egotrip, un genre musical dans lequel l’artiste fait son autopromotion. L’enfant de Sikasso conclut cette manche avec Lalé, « vol de téléphone » dans le jargon hip-hop au Mali. Il s’est inspiré d’une chanson de l’artiste congolais Kanda Bongo Man.

En plus de ces titres, l’album comporte aussi un single en hommage au jeune basketteur malien de la NBA, Cheick Diallo, disponible en téléchargement libre depuis novembre 2020. Le morceau a vu la participation de Tal-B, Memo Loup et Weei Soldat. Et enfin, le bonus, Cikan Kura, dirigé d’une main de maitre par le maestro Visco.

A la base, c’était un morceau du groupe Tata Pound, sorti en 2002, repris en 2019 par l’artiste. La sortie officielle de l’album est prévue pour le 1er avril 2021. Il sera en vente sur le site Empire Afrique, avec lequel Fouken J a signé un contrat.

Source : Benbere

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