SUPPOSÉE DÉCLARATION DE LA CNAS-FASO HÈRÈ : CE « TEXTE NE VIENT NI DE VOTRE SERVITEUR, NI DE NOTRE PARTI POLITIQUE », REPOND SOUMANA SACKO

e président de ‘Convention Nationale pour une Afrique Solidaire’ (CNAS-Faso Hèrè) a réagi à une déclaration supposée provenir du parti. Sur sa page Facebook, Soumana Sacko a démenti l’authenticité de la déclaration attribuée à son parti. « Il s’agit d’un commentaire de quelqu’un », dit-il. 

Attribuée à son parti, alors que ce dernier n’a même pas réagi sur la crise actuelle qui secoue notre pays, l’ancien Premier ministre de la transition 1991-1992 de la République du Mali et ancien Ministre des Finances et du Commerce n’a pas tardé à réagir pour mettre au clair les choses. En effet, s’adressant aux compatriotes de l’Intérieur comme de la Diaspora, il a fait savoir qu’un texte intitulé ”La Déclaration de la CNAS-Faso Hèrè” circule sur les réseaux sociaux depuis quelques jours.

« Ledit texte ne vient ni de votre serviteur, ni de notre Parti politique, la CNAS-Faso Hèrè (Convention Nationale pour une Afrique Solidaire). Il s’agit d’un commentaire de quelqu’un sur une Déclaration de notre Parti sur la crise actuelle », a clarifié l’ancien Premier ministre. Selon lui, « la confusion est entretenue par certains internautes car ils ont amputé le texte de son premier paragraphe, lequel dispose comme suit : “La déclaration de la CNAS-Faso Hèrè sur les tragiques évènements survenus dans notre pays force notre admiration. Au moins, une lucidité dans l’analyse de la situation actuelle” », a-t-il précisé, ajoutant que les Communiqués et Déclarations de la CNAS-Faso Hèrè sont souvent disponibles sur le site web du Parti à l’adresse www.zou2012.com.

Lisez l’intégralité de la supposée déclaration

“Voici la vérité crue ! Telle est ma position !

La déclaration de la CNAS-Faso Hèrè sur la situation actuelle Le système que nous subissons aujourd’hui, instauré depuis l’avènement de ce régime en 2013 qui a étalé, durant tout son mandat (2013-2018), sur tous les plans, toutes ses insuffisances, carences et incompétences pour gouverner le Mali, allait, radicalement et copieusement être sanctionné et balayé en 2018 si ce n’était le manque de solidarité entre les candidats à l’élection présidentielle, l’immaturité politique de la majorité du peuple et les abstentionnistes.

Au regard de la situation actuelle, les Maliens, sans distinction aucune, préfèrent finalement la rue aux urnes qui pourraient, cependant, leur permettre, dans un système démocratique, de prendre leur (…)

KADOASSO I.

Source: NOUVEL HORIZON

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