Macron, le possible président qu’on n’a pas vu venir

Emmanuel Macron, le candidat du nouveau mouvement, «En Marche ! », qui s’est qualifié pour le second tour de l’élection présidentielle française et qui devrait, s’il sort victorieux du second tour le 7 mai prochain, présider à la destinée de la France pour les 5 années à venir, est un peu l’OVNI de cette campagne présidentielle française.

emmanuel macron presidence france

L’ascension fulgurante de ce challenger auquel bien peu donnait une chance de parvenir à rallier les suffrages de la population française, a réussi au terme d’une campagne savamment orchestrée à se forger une étiquette de candidat du renouveau alors qu’il a été depuis 2012, tour à tour conseiller et ministre des finances de François Hollande, chargé de mettre en œuvre les politiques souvent décriées de l’actuel président de la république.

Ce candidat jeune et avenant, s’est au fil de la campagne, plus imposé par son image et le fait qu’il n’a jamais été élu auparavant plutôt que sur son programme qui n’entend pas rompre avec l’austérité mis en œuvre par son prédécesseur.

Une stratégie payante, puis qu’il s’est qualifié pour le deuxième tour et qu’il devrait théoriquement l’emporter sur son adversaire, la candidate d’extrême droite Marine Le Pen. Les médias relayant les appels à empêcher Le Pen d’arriver au pouvoir étant loin d’être totalement impartial dans cette histoire.

Si on regarde au-delà de l’échéance du 7 mai, considérant que la candidat Macron sera élu, quelle proportion de français se seront réellement prononcé pour soutenir sa politique et non pour barrer la route à Marine Le Pen ? Peut-on vraiment gouverner quand les votes qui vous ont porté aux plus hautes fonctions, ne traduisent pas un véritable engagement pour la politique du candidat ? Macron semble le penser, lui qui ne compte pas retoucher d’une ligne son programme.

Qui apaisera la colère de nombre d’électeurs, qui voient dans l’abstention un acte salutaire, et qui souhaitaient une profonde réforme de l’État. Seul le candidat, Jean-Luc Mélenchon, désormais hors course, proposait dans son programme de mettre en place la VI république.

Il reste quelques jours au français pour se décider entre Macron et Le Pen, si le premier ne mènera pas forcément le pays vers l’avant mais plus dans une continuité, la seconde risque de le faire basculer en arrière. Un choix difficile pour le destin de la France qui s’annonce pour le moins incertain.

 

Source: journaldumali

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