ESCROQUERIE A CIEL OUVERT AU POSTE FRONTALIER DE CONTRÔLE DE ZEGOUA: La compagnie de transport‘’SITO’’ plus que jamais complice !

La compagnie de transport « SITO » est en complicité avec les agents du poste de contrôle de Zégoua pour escroquer les paisibles voyageurs. Zégoua est la ville
frontalière malienne avec la Côte d’Ivoire. A. Bagayoko nous en dit plus sur son voyage qu’il a effectué récemment avec cette compagnie.

M. Bakayoko a effectué un voyage aller retour vers la Côte d’Ivoire avec Sito,une compagnie de transport terrestre entre le Mali et la Côte d’Ivoire. Ce voyage n’a pas été à hauteur de souhait au poste de contrôle de Zégoua. Hormis les frais de passage de frontière qui font 1000 FCFA, des sommes colossa les sont soutirées aux voyageurs. Une fois arrivé au poste, un individu qui ne serait ni policier ni convoyeur, collecte les pièces d’identité des passagers pour aller les remettre aux forces de l’ordre. C’est ainsi que vous êtes appelés à payer de l’argent.A titre d’exemple, le 11 mars 2018, sur l’axe Bamako-
Abidjan, car numéro 4508CEO3-CI, arrivé au poste de contrôle, les passagers ont payé des sommes allant de 2000 FCFA et plus, sans qu’on ne leur donne le moindre motif valable.Lorsque vous tentez de savoir pourquoi, les agents de police n’hésitent pas à vous intimider de raccourcir votre voyage. Pire encore, les véhicules‘’SITO’’ ne subissent pas les contrôles douaniers. Ils paient des sous aux douaniers pour éviter le contrôle. Pourquoi ce comportement dans un pays en insécurité ? Lorsqu’on demande plus de contrôle dans les frontières, ce sont des agents en complicité avec certains
transporteurs qui mettent la sécurité du pays en danger. De nos jours, en termes de contrôle routier,la Côte d’Ivoire doit servir d’exemple pour le Mali.La justice malienne est interpellée à sanctionner les fauteurs de trouble. Il revient aux agents de police et de la douane de protéger leur dignité.
Un porteur d’uniforme doit un être un exemple sur la route. Il ne lui revient pas de salir l’image du pays.

SOURCE LE DENONCIATEUR: Yacouba Dao

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