BENIN : Un enterrement interrompu pour raison de blessure sur le corps

A Tori-Bossito, dans le département de l’Atlantique, un fait insolite s’est produit lors de l’inhumation d’une dame ce jeudi 20 janvier 2022.

Alors que les sages et notables de la famille Koï accomplissaient les derniers rites d’inhumation de dame Senan Koï, ce jeudi 20 janvier 2022, ils remarquent une blessure ouverte à la tête de la défunte, qui serait morte de crise cardiaque selon son mari. Scène surréaliste ! Les membres de la famille de Senan ordonnent que le corps soit remis dans le cercueil et retourné à la morgue. L’inhumation de dame Koï, décédée le 9 janvier 2021, est interrompue. La famille veut connaître d’abord les vraies causes de sa mort. C’est ainsi que des langues ont commencé à se délier. L’enfant de 12 ans qui vivait avec le couple à Gbègnigan (commune d’Abomey-Calavi) a confié que « papa a encore frappé maman jusqu’à que maman s’est endormie et ne s’est plus réveillée ». Scandale ! Il est mentionné dans le carnet par le médecin traitant que la dame était déjà morte avant son admission à l’hôpital. Selon les témoignages du mari de la sœur de la défunte, l’époux de dame Senan, un mécanicien, aurait « frappé sa femme jusqu’à ce qu’elle évanouisse. Il l’aurait abandonnée dans un état comateux pour se rendre dans son atelier ».

A son retour, constatant la mort de sa femme, il transporte le corps sans vie à l’hôpital. Ahuris par ce qu’ils venaient d’entendre, les parents de la victime exigent une autopsie. Le corps est ainsi retourné à la morgue. Quand à l’époux, il a été arrêté et remis à la police.

M. M.

Source: Le Démocrate

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