EN UN MOT: Comme si de rien n’était…

Sans vouloir paraphraser Jacques Chirac, le coronavirus fait des ravages, mais les Maliens font semblant de ne pas être concernés. Plus grave encore, le gouvernement se montre incapable de faire respecter les mesures qu’il a lui-même prises.

 

Si ce n’est le couvre-feu qu’ils respectent certainement par peur des bastonnades infligées par des policiers indélicats, les Maliens continuent de s’entasser dans les véhicules de transport en commun, à se coller-serrer dans les mosquées, à se marcher sur les pieds dans les marchés et devant les mairies. Et à ce train, on ne devrait pas s’étonner de voir l’épidémie se propager très rapidement sur notre sol, déjà meurtri par une multitude d’adversités.

Une chose est sûre : le Covid-19 nous a rendus égaux face à la maladie. Il ne fait pas de différence entre riche et pauvre, entre intellectuel et paysan, entre ouvrier et employeur, entre homme et femme, entre jeune et vieux. En plus de l’absence de vaccin, ceux qui ont les moyens d’aller se faire soigner ailleurs en temps normal sont priés de rester chez eux. Il y a péril en la demeure.

Faisons cause commune, car ça n’arrive pas qu’aux autres ! Acceptons les sacrifices nécessaires le temps de voir cette calamité éradiquée ! C’est le prix de la survie de la nation.

DAK

Lire la suite sur L’Indicateur du Renouveau

Suivez-nous sur Facebook sur