Zégoua : Il est retrouvé à la douane en possession de 5 kg d’or et 200 000 euros dans son sac à dos

La valeur marchande du métal jaune est estimée à 140 millions de F CFA. Quant à la devise, elle vaut 131 millions de F CFA.

La vigilance des agents des douanes du Bureau secondaire de Zégoua a porté ses fruits. L’importante saisie a été opérée le 16 novembre dernier à 4 h du matin à bord d’un car voyageur en provenance de la Côte d’Ivoire. Le bus de Rimbo Transport a été conduit dans la cour des douanes à Zégoua, frontière Mali Côte d’Ivoire, pour les contrôles d’usage.

Les agents en poste ce jour-là, après avoir interrogé le transporteur sur la nature des marchandises en soute, procédèrent à la fouille du car et au contrôle des passagers. Au cours de cette opération, le comportement étrange d’un passager attira l’attention des gabelous. L’individu portait un sac à dos qui semblait être très lourd aux yeux des douaniers. Il fut alors interpellé et fouillé. De nationalité malienne, l’homme transportait des colis bien emballés dans son sac à dos. Confondu, il passa aux aveux. “Il a affirmé être en possession d’or et de devise en euros (grosses coupures). Il a dit n’être que porteur du colis qu’il doit remettre à une autre personne à Bamako”, nous a confié le chef du Bureau des douanes de Zégoua.

Informé de cette découverte, le directeur régional des douanes de Sikasso a ordonné que le délinquant soit entendu et la marchandise saisie au motif qu’il a enfreint la réglementation douanière en vigueur. “C’est ainsi que nous lui avons notifié à haute et intelligible voix qu’il était coupable d’une infraction de contrebande de devises et d’or avec sommation de me suivre pour assister à la description des objets saisis et à la rédaction de notre rapport”, a expliqué le commandant Sidy Moctar Dembélé.

Au décompte, le chef de brigade, Aly Coulibaly, a formellement compté 4700 grammes d’or et 1000 billets de deux cent euros, soit 200 000 euros. Cette saisie intervient à un moment où des efforts sont déployés pour lutter contre le financement du terrorisme et le blanchiment des capitaux.

Source DGD

Source: Aujourdhui-Mali

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