Secteur extractif au Mali : « Une contribution à l’économie nationale avec 8% du PIB, 17% des recettes de l’Etat et plus de 60% des recettes d’exportations»

Le Prof. Tiémoko Sangaré a déclaré lors de la 5ème session annuelle du Comité de supervision de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (Itie), tenue le vendredi 23 février 2018 à Bamako que le secteur extractif a contribué à hauteur de 8% au PIB, 17% au niveau des recettes de l’Etat et plus de 60% pour les recettes d’exportations .

Cette session a été l’occasion pour le ministre des Mines et du Pétrole de rappeler les enjeux liés au secteur extractif. De son point de vue, à ce jour les enjeux sont énormes.
A l’ouverture des travaux, le Pr Tiémoko Sangaré a rappelé que la tenue d’une session du Comité de Supervision chaque année est un choix politique fort en faveur du processus Itie au Mali, mais aussi, elle dénote de notre volonté de faire de l’Itie un véritable outil pour la bonne gouvernance et la transparence dans le secteur extractif qui constitue un des poumons de notre économie nationale : le secteur extractif.
Selon lui, en adhérant à l’Itie en 2006, le Mali a voulu marquer son ambition de faire des revenus extractifs, un levier pour le développement et surtout un tremplin pour faire profiter d’avantage les populations des ressources minérales de notre pays. A ce titre, le Pr Tiémoko Sangaré ajoute que depuis plus d’une décennie, le Mali ne cesse de multiplier les efforts pour répondre aux exigences nouvelles et changeantes de la Norme Itie, et ce, malgré la crise socio-économique et politico sécuritaire qui a secoué notre pays depuis plus de cinq ans.
«L’engagement du gouvernement en faveur d’une gestion efficace et efficiente des ressources extractives au Mali est visible non seulement à travers la composition tripartite du Comité de Pilotage qui comprend des représentants de l’administration, de la société civile et des entreprises extractives, mais aussi à travers la mise en place d’un Comité de Supervision pour suivre, évaluer et orienter le processus Itie. Cela est d’autant plus important que les rapports Itie publiés ces 5 dernières années révèlent une contribution conséquente du secteur extractif à l’économie nationale avec 8% du PIB, 17% des recettes de l’état et plus de 60% des recettes d’exportations», informe le ministre Sangaré.
Mahamane Maïga 

 

Source: lejecom

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