Reformer le système de gestion des intrants et des équipements agricoles

La cérémonie de clôture de ces cinq jours de travaux a été présidée par le ministre de l’Agriculture et de la Pêche, Mohamed Ould MAHMOUD, en présence des représentants des Partenaires Techniques et Financiers ; des représentants des Organisations Paysannes, des directeurs des Services centraux, des Services Rattachés et des Organismes Personnalisés du département de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, des partenaires techniques et financiers, des commissaires des intrants agricoles et des organisations de la société civile.

 

Cette rencontre s’est soldée par des recommandations pertinentes couvrant les domaines de la réforme du dispositif législatif et réglementaire ; de la gestion des fournisseurs d’intrants Agricoles ; du contrôle de qualité ; du dispositif de suivi-évaluation ; de la réorientation ; de la digitalisation ; et de la mobilisation des ressources financières.
Le ministre de l’Agriculture et de la Pêche, Mohamed Ould MAHMOUD, s’est réjouis par des résultats pertinents de ces travaux.
« C’est le lieu de vous adresser mes sincères remerciements pour votre engagement et l’enthousiasme qui ont prévalu tout au long de ses cinq jours d’assises et qui ont permis d’aboutir à des conclusions et recommandations pertinentes qui permettront véritablement de réformer le système de gestion des subventions des intrants et équipements Agricoles dans notre pays » a déclaré Mohamed Ould MAHMOUD, avant d’ajouter que son département prendra toutes les dispositions idoines pour assurer la mise en œuvre effective des recommandations issues des présentes concertations. Aussi, des instructions seront données immédiatement pour mettre en place une Commission sous mon magistère chargée de la gestion et le suivi desdites recommandations. Cette Commission sera composée de tous les acteurs impliqués dans la gestion de la subvention, a promis le ministre.
Pendant Cinq jours, les participants ont suivi avec intérêt, les différentes études réalisées dans le cadre de la gestion de la subvention, les conclusions et recommandations des ateliers et assisses nationaux antérieurs, la capitalisation des expériences de certains pays de l’Afrique de l’Ouest et du centre, l’examen des dispositions relatives aux Directives de la CEDEAO en matière de gestion des subventions des intrants et équipements Agricoles, ils ont au cours de discussions et débats échangé sur l’analyse du dispositif institutionnel de la subvention ; l’analyse de la performance du système de vente et de distribution ; l’identification des maillons forts et faibles du programme de subvention des intrants dans notre pays ; la mise en place d’un mécanisme de ciblage efficace et efficient des bénéficiaires ; la fixation des critères objectifs de sélection des fournisseurs d’intrants ; l’identification et l’amélioration des modèles et bonnes pratiques des existants tant au niveau national que sous régional ;le développement d’un modèle de subvention adapté à l’environnement et au contexte malien dans un monde de plus mondialisé.
A noter que depuis l’indépendance du Mali, la subvention existe sous plusieurs formes, selon l’évolution du contexte politique et socio-économique. Cependant, suite à la crise alimentaire mondiale de 2007, l’usage des engrais et équipements subventionnés au profit des exploitations Agricoles (Familiales et Entreprises Agricoles) est redevenue une pratique intégrante des stratégies de développement Agricole. Elle trouve également en partie sa justification dans la Politique de Développement Agricole (PDA) concernant la gestion des crises alimentaires et nutritionnelles. Face à cette crise, le Mali a mis en place des mesures d’urgence notamment l’opération « Initiative-Riz » pour faciliter l’accès à l’alimentation et des mesures à court et moyen terme pour relancer la production Agricole à travers l’approvisionnement et la subvention des intrants et équipements Agricoles.

 

Falaye Sissoko

Source : Canard Déchaine

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