Performances bancaires: la BMS se hisse au rang de la 1ère Banque nationale

Pour la 55e fois qu’ils se réunissent, c’est dans une ambiance bon enfant que les administrateurs de la Banque malienne de solidarité (BMS) ont commencé leur session. Un climat de bonne humeur motivé par le bon résultat présenté par le Président directeur général de la BMS-SA. L’exercice 2017, puisqu’il a été question de son examen, aura été, au plan financier, selon Babaly Ba, une année record où la banque a enregistré une performance, sans précédente, qui l’a permis de se hisser au premier rang national, en termes de total bilan, mais aussi de maintenir la première place, en termes de volume de financement direct à l’économie.

Tout le monde en convient : la BMS-sa est utile à notre pays. Elle l’est parce qu’elle apporte son soutien à l’État, au secteur privé, idem pour le secteur industriel et commercial et même pour les particuliers.
Cet apport inestimable, qui suscite l’espoir chez sa clientèle, a été une fois de plus conforté par cette banque qui le doit à la qualité et au professionnalisme de son personnel.
C’est dans un tel climat de performance que la 55e session du conseil d’administration de la banque s’est tenue, le vendredi dernier, dans les locaux dudit établissement financier sous la présidence de son président, le Dr Bocary Tréta.
Parmi les points les plus importants soumis à l’appréciation des administrateurs réunis au grand complet : la présentation de l’arrêté des comptes au 31 décembre 2017 dont les états financiers définitifs seront présentés par le conseil d’administration lors de la prochaine Assemblée générale ; la sollicitation d’autorisation des administrateurs pour la transformation de la succursale de la BMS en république de Côte d’Ivoire en filiale. Celle-ci a été ouverte depuis 2015, dans ce pays voisin, pour accompagner nos compatriotes résidents dans ce pays. Voilà pourquoi au regard de sa dimension, la direction de la banque envisage de la transformer en filiale.
Avec désormais sa réputation de référence au plan national, la BMS-Sa s’est efforcée de consolider ses acquis en assurant son développement durable pour mieux servir le pays. Toutes choses qui font qu’elle offre à ses déposants la sécurité et la quiétude dont ils ont besoin. À ses actionnaires, elle leur rend le rendement dont ils recherchent. À son personnel, c’est la visibilité et la quiétude qu’il souhaite.
Toutes ces performances, dont se réjouissent le président du Conseil d’administration, les actionnaires, le personnel, et surtout tous ceux qui vivent dans sa proximité ont pu être préservées grâce au talent et au savoir-faire d’un homme, le patron de l’institution bancaire, le PDG Babaly Ba.
Aussi, ces résultats ont-ils été atteints grâce à la qualité des orientations que les administrateurs ont su prodiguer, laquelle a permis à l’établissement financier de renforcer durablement son assise domestique et à se maintenir dans le peloton de tête des banques de l’espace communautaire.
En tout cas, cette 55e session, qui se tient au moment où la banque s’engage à relever plusieurs défis, aura confirmé aux actionnaires et aux clients qu’ils sont propriétaires d’une banque dont ils peuvent en être fiers.
Des révélations des premiers responsables de l’institution, on se rend compte que la BMS a réalisé des performances remarquables au cours de l’exercice écoulé. Ce, d’autant plus que ses principaux indicateurs financiers, malgré un contexte socioéconomique difficile et une concurrence de plus en plus vive dans le secteur, ont continué à évoluer très favorablement avec des objectifs budgétaires atteints, voire dépassés.
C’est ainsi que le total bilan s’est établi à 720 milliards de FCFA au 31 décembre 2017 contre 618 milliards de FCFA au 31 décembre 2016, soit une augmentation de 101 milliards de FCFA faisant passer la BMS-sa de la deuxième à la première place sur les 17 banques et établissements financiers au plan national.
Les ressources de la banque sont passées de 532 milliards de FCFA en 2016 à 613 milliards de FCFA au 31 décembre 2017, soit une augmentation de 81 milliards de FCFA ou 15 %.
Quant aux dépôts de la clientèle, ils se sont évolués de la même manière puisqu’ils se sont chiffrés à 410 milliards de FCFA en fin 2017 contre 375 milliards de FCFA en fin 2016, soit une hausse de 35 milliards de FCFA (+9 %). Toutes choses qui dénotent de la confiance que les clients ont de la banque, a dit avec fierté le PDG qui ajoute, avec le même sentiment de devoir accompli, que l’évolution de ces ressources place également l’institution bancaire qu’il dirige au rang du premier établissement financier au plan national.
Les emplois aussi ont progressé de manière forte pour s’établir à 648 milliards de FCFA en 2017 contre 413 milliards de FCFA en 2016, soit une augmentation de 175 milliards de FCFA (42 %).
Parmi les emplois figurent aussi les crédits à l’économie qui se sont élevés en termes d’encours à 361 milliards de FCFA au 31 décembre 2017 contre 334 milliards de FCFA en fin 2016, soit une augmentation de 8 % (27 milliards de FCFA). Ce qui fait de la BMS, selon le PDG Babaly Ba, le plus gros contributeur en termes de financement de l’économie nationale, mais aussi l’une des quatre premières banques les plus rentables de la place.
Voilà les principales conclusions qui ressortent par rapport à la situation arrêtée au 31 décembre 2017.
En somme, la banque a réalisé, malgré le contexte économique difficile, un bénéfice net après impôt de 7,5 milliards de FCFA au 31 décembre 2017 contre 4,6 milliards de FCFA au 31 décembre 2016, soit une progression de 2,9 milliards de FCFA.
En termes de perspectives, la BMS entend poursuivre, cette année, les grandes orientations définies dans le PMT 2017-2021 par la consolidation de sa position comme banque universelle, moderne et compétitive à travers des instruments et une gouvernance adaptée ; le développement d’un avantage distinctif de la banque dans le financement et l’accompagnement des entreprises et des organisations professionnelles ; le renforcement et la sécurisation du financement de l’habitat, notamment l’habitat social et le développement de la promotion immobilière par la mise en valeur du patrimoine de banque hérité de la fusion.

Par Mohamed D. DIAWARA

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