Nuit de l’entrepreneuriat au Mali : Les opportunités dans le domaine de l’agriculture soulignées

Tous les experts qui ont fait des présentations lors de la 4ème édition de la « Nuit de l’entrepreneuriat » tenue à Bamako ont montré les opportunités existantes dans le secteur de l’agriculture. Les sujets ont essentiellement porté sur « l’Entrepreneuriat jeune dans l’agriculture ».

Il faut rappeler que la « Nuit de l’entrepreneuriat » est un grand rendez-vous des jeunes entrepreneurs. Elle s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement des jeunes en vue de l’obtention d’un emploi productif. Par conséquent, des thèmes portant sur toutes les facettes de l’entrepreneuriat ont été développés par des panélistes.

Les sujets ont essentiellement porté sur « l’Entrepreneuriat jeune dans l’agriculture », « Les porteurs d’affaires, l’innovation et la réussite », « L’entrepreneuriat féminin : défis et réussite » et « la révolution des technologies d’information et de la communication ». L’accent a été particulièrement mis sur « l’entrepreneuriat jeune dans l’agriculture ».
En effet, les opportunités dans le domaine de l’agriculture sont illimitées dans notre pays «et l’État a décidé de consacrer, depuis bientôt trois ans, 15% du budget national à ce secteur», a expliqué le directeur général de l’Agence pour la promotion de l’investissement au Mali, Moussa Touré.

Évoquant les potentialités de notre pays, il a indiqué que le pays dispose de près de 40 millions d’hectares cultivables sur lesquels 1.240.000 mètres carrés peuvent être mis en valeur.

Accordant plus de crédit  au secteur agricole, le ministre de l’Économie numérique et de la Communication dira que si on ne met pas, aujourd’hui, les technologies de l’information et de la communication au cœur de l’agriculture, on n’ira nulle part. « C’est ce qu’on appelle l’agri-tech. Nous devons normalement nous focaliser sur deux aspects : éviter l’exode rural pour diminuer le chômage et créer de la richesse. Sur 12 mois de l’année, les agriculteurs ne restent que 5 mois, dans leur zone pour cultiver. Après, les jeunes sont obligés d’aller à l’exode », a-t-il développé.

Mahamane Maïga 

Lejecom

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