Guerre, criquets pèlerins, Coronavirus : Le triangle des maux d’un monde en proie…

« S’il n’y avait plus de litiges, la carrière d’un avocat se terminerait demain. S’il n’y avait plus de maladies, la carrière d’un médecin se terminerait demain. S’il n’y avait plus de questions, la carrière d’un philosophe se terminerait demain. » Quelle évidence dans la situation actuelle que traverse le monde ! Ce passage de Neale Donald Walsch, écrivain américain, met bien en évidence une part de volonté dans les nombreuses crises qui déracinent le monde de bout en bout, en faisant le bonheur des uns et le malheur des autres.

Surtout le bonheur des uns qui se plaisent dans leur état d’hypocrisie. Les maux, ils ne finissent pas. Chaque année naît un nouveau phénomène dépassant, du moins, l’entendement de tous. Pourtant qui devient ipso facto source d’enrichissement pour les plus opulents du monde. La moralité d’un capitaliste, c’est l’argent ! Sa volonté, c’est de s’enrichir à tout prix. Dans cet amour aveugle et déraisonné pour le matériel, chaque jour, de nouveaux phénomènes font leur apparition afin de contribuer au décuplement des richesses de cette minorité insatiable.

Depuis janvier 2020, l’actualité nationale et internationale est remplie des mêmes informations : des guerres, des criquets pèlerins et du Coronavirus. Voilà le triangle des maux qui coupent le sommeil aux plus démunis du monde. Les deux derniers maux viennent créer des sources d’enrichissement pour des minorités capitalistes qui, étant seules à connaitre la source réelle de ces tragédies, vont faire mine de s’activer pour trouver un remède rapide.

Un remède contre combien de milliards quotidiennement ? Pour combien de temps ? Tous les morts qui se produiront entre temps ne leur disent rien puisqu’ils ne les voient que par hypocrisie. Une hyène qui part s’enquérir de l’état de santé d’un mouton a bien d’autres souhaits que sa guérison. Ces maux existent parce que nous avons voulu qu’ils soient et ils prendront fin lorsque nous souhaiterons qu’ils prennent fin. Voilà la vraie face du capitalisme dévastateur qui pille le monde !

Fousseni TOGOLA

Source: Journal le Pays-Mali

 

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