Conseil d’administration de Smart Africa : le ministre Touré rappelle les priorités du continent

De notre envoyé spécial Bréhima Doumbia à Addis Abeba

Addis Abeba, 11 février (AMAP) Le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Arouna Modibo Touré, a pris part aux activités de la 7è session du conseil d’administration de l’Alliance Smart Africa.

La rencontre s’est déroulée dimanche dernier en marge du 32è sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine à Addis Abeba.

Les travaux ont réuni de nombreux chefs d’Etat dont le président de la République Ibrahim Boubacar Keita. A l’issue de la rencontre, le ministre Touré a rappelé que l’Alliance Smart Africa a été créée en 2013 par un engagement ambitieux et novateur des chefs d’Etat et de gouvernement africains.

L’organisation basée à Kigali et dirigée par le président rwandais Paul Kagamé, vise à assurer une croissance économique à l’Afrique de façon durable grâce à la facilitation d’une plus grande accessibilité au service de la large bande et aux technologies de l’information et de la communication. Depuis 3 ans, l’Alliance Smart Africa était dirigée par notre compatriote Hamadoun Touré qui a passé le relai à un nouveau directeur général de nationalité ivoirienne à l’occasion de cette session du conseil d’administration.

Le ministre de l’Economie numérique et de la Communication a confié aussi à la presse que lors de l’adoption en 2014 d’un manifeste, notre pays s’est vu confié le projet de l’entrepreneuriat jeune, l’innovation et la création d’emplois. Ce projet a été une réussite, a jugé le ministre Touré, citant « des initiatives menées par le gouvernement sous le leadership du président de la République et qui ont permis des avancées significatives ».

Parlant des résultats de la présente session, Arouna Modibo Touré a révélé que des décisions importantes ont été approuvées par le conseil d’administration où siègent les chefs d’Etat et les ministres en charge du secteur. Parmi ces décisions, il a souligné la mise en place d’un conseil des ministres africains devant statuer sur les grandes orientations et décisions de souveraineté de Smart Africa, avant de rencontrer les partenaires.

Le renforcement des infrastructures existantes, le développement des solutions en fonction de l’intelligence artificielle, le développement des contenus constituent des priorités pour les dirigeants du continent qui sont bien décidés à ne pas rater le train de la révolution numérique.

BD (AMAP)

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