COMATEX-SA : Le retard accusé dans la concrétisation de certains engagements de l’Etat plombe la trésorerie

Comatex SA est malade et risque de mourir définitivement. Elle est malade du fait de la non matérialisation des engagements de l’Etat. Et ce, alors que le Gouvernement du Mali, à travers le ministère en charge de l’Industrie, a conclu avec la COMATEX-SA des contrats de performance qui octroient des avantages tout en fixant des objectifs à l’entreprise.

Selon Issa Sangaré, l’entreprise se trouve actuellement dans de graves difficultés de trésorerie sans précédent. Lesquelles sont induites par des problèmes d’ordre conjoncturel et structurel depuis plusieurs années et exacerbées certainement par le grand retard accusé dans la concrétisation de certains engagements.
Toutefois, le DGA reconnaît  les efforts inestimables déployés par les actionnaires de la société, à savoir l’Etat malien et COVEC (société nationale Chinoise) pour que la COMATEX-SA soit et qu’elle se développe de 1994 à nos jours.
Du côté malien, il met l’accent sur  les efforts consentis  qui se sont matérialisés entre autres par l’octroi d’avantages économiques, douaniers et fiscaux à travers une Convention d’Etablissement et ses différents Avenants de renouvellement. Pour marquer davantage son accompagnement, le Gouvernement du Mali, à travers le ministère en charge de l’Industrie, a conclu avec la COMATEX-SA des Contrats de Performance qui octroient des avantages tout en fixant des objectifs à l’entreprise.
Du côté de la Chine, Issa Sangaré a fait savoir que la COVEC a consenti un prêt de 1 100 millions en 2011.
« Tous ces appuis et accompagnements ont été fortement appréciés par le Conseil d’Administration, car étant de nature à redresser et à renforcer l’exploitation de l’entreprise », affirme- t-il.
Cependant, déplore-t-il,  le bénéfice réel que sont censés procurer ces avantages est annihilé par le grand retard accusé dans la concrétisation de certains engagements de l’Etat, qui fait que l’entreprise souffre de très fortes tensions de trésorerie.

Mahamane Maïga

Lejecom

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