Amélioration du cheptel: L’insémination artificielle une solution

Avec 18 millions de bovidés, 35 millions d’ovins caprins, le Mali est un pays agro-pastoral par excellence. L’élevage y est essentiellement pratiqué en transhumance. Les troupeaux sont conduits à travers la savane, à la recherche de points d’eau et de pâturage. Face à l’insécurité et au changement climatique, les autorités ont opté pour l’insémination artificielle. Une méthode jugée «salvatrice» pour la production de viande et de lait. Initiée en 2014, l’insémination artificielle doit pourtant relever d’énormes défis.

 

L’insémination artificielle est considérée comme une des méthodes les plus efficaces d’amélioration du cheptel. Elle permet d’améliorer la race locale par le croisement avec des semences de races étrangères, plus productives en viande ou en lait et plus résistantes aux conditions climatiques. Pour atteindre sa mission, le gouvernement a créé le Centre National d’Insémination Artificielle (CNIA), dirigé par Diakaridia Traoré, professeur d’amélioration génétique animale.

Journal du mali

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