AGRICULTURE UNE INQUIÉTUDE PAR RAPPORT AUX ENGRAIS !

« Nous nous battons de toutes nos forces pour atteindre les objectifs », a assuré le ministre de l’Agriculture, Moulaye Admed Boubacar Haïdara après avoir donné le coup d’envoi de la campagne au volant d’un tracteur.

 

La quantité d’engrais subventionnés est la principale préoccupation des producteurs. Elle constitue, pour eux, une menace pour l’atteinte des objectifs de production, soit 873 774 tonnes de riz, 11 225 tonnes de maïs 321 990 tonnes de produits maraîchers et 83 601 tonnes de produits de diversification.

Cependant, le délégué général des exploitants du Niger, Abdoulaye Daou a sollicité le Gouvernement à prendre des dispositions urgentes pour résorber le gap de 50%.

S’agissant de la prochaine récolte, il a exprimé son inquiétude par rapport à l’atteinte des objectifs de production affichés. « L’engrais qui nous est parvenu est insuffisant et ne représente la moitié de la demande. Nous avons été obligés d’exclure certains producteurs », a-t-il raconté.

En parlant du budget, cette année le financement de la campagne s’élève à 22 milliards de FCFA contrairement à la campagne de 2018 financée à hauteur 40 milliards de FCFA. Il a fait savoir au ministre que cinq fournisseurs locaux ont été exclus au profit d’autres fournisseurs.
Par ailleurs, le ministre de l’Agriculture, Moulaye Ahmed Boubacar Haïdara a rassuré les paysans de l’engagement du Gouvernement à mettre à leur disposition les moyens nécessaires pour le bon déroulement de la campagne. « L’agriculture est le sort de notre développement, c’est une conviction et c’est pourquoi le président de la République a accordé 15% du budget au secteur agricole par rapport à la Déclaration de Maputo où il avait été demandé 10% », a-t-il rappelé.

Néanmoins, le ministre Haïdara a indiqué le pays est dans un contexte particulier. La crise multidimensionnelle, selon lui, est une réalité au Mali. « Nous ne devons céder à la tentation et surtout nous devons répondre aux provocations par les actions de développement », a-t-il conclu.

Mamadou Sangaré

Les échos

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