Agriculture post-COVID 19: Mohamed Kagnassy prône un mécanisme de financement du stock de sécurité

Il ne fait plus l’ombre de doute que les conséquences de la pandémie à Coronavirus vont entrainer, à l’échelle mondiale et spécifiquement en Afrique, une perturbation des systèmes alimentaires. Si la priorité est actuellement accordée à la santé et à l’économie, il n’en demeure pas moins pour le PDG de la société West Wind SA qu’un accent particulier doit également mis sur la sécurité alimentaire, l’agroalimentaire et le développement rural.

 

Selon des statistiques, l’agriculture à elle seule représente en Afrique quelque 65 % de l’emploi et 75 % du commerce intérieur. Alors que la pandémie de COVID-19 menace ce secteur et donc le rôle essentiel qu’il joue en matière de développement et dans la lutte contre la faim et la pauvreté.
Et l’une des leçons qu’on aura tirées des conséquences de cette pandémie, c’est celle liée à la gestion de nos stocks alimentaires en Afrique de l’Ouest.
C’est fort de ce constat et pour atténuer les impacts de la COVID 19 que le conseiller au développement rural du président Condé, Mohamed KAGNASSY propose « des mécanismes qui nous permettront de réguler les fluctuations du marché en cas de crise ».
L’expert en développement rural estime que « ces mécanismes doivent s’étendre de la production au stockage ».
Pour mieux faire face à la crise alimentaire pouvant découler de cette pandémie, Mohamed KAGNASSY est formel : « la maladie à Coronavirus nous a enseigné qu’on a surtout besoin d’un mécanisme de financement du stock de sécurité ». Une solution permettant à beaucoup de pays de mieux gérer cette situation de crise.
Le PDG de la plateforme numérique Kobiri toujours à la pointe de la révolution verte en Afrique est convaincu que pour assurer la sécurité alimentaire du continent et protéger les moyens d’existence des populations, il est également important d’investir dans l’agriculture.
Notons que depuis l’apparition de la pandémie en Afrique, le conseiller spécial d’Alpha Condé multiplie les initiatives et n’hésite pas à partager ses expertises pour aider le continent africain à mieux faire face aux impacts économiques.
Rappelons que lors de l’une de ses récentes sorties, il disait à juste titre que « seule une réponse rapide coordonnée et ambitieuse pourrait aider l’économie agricole africaine à faire face à la situation ». Avant d’exhorter les uns et les autres à « garder la tête froide » face à « une éventuelle turbulence des marchés financiers ».

Par Abdoulaye OUATTARA

Source : INFO-MATIN

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