Mali : l’armée française tue des présumés terroristes

Plusieurs terroristes ont été mis «hors de combat» par une opération de la force Barkhane à Gossi dans le centre du Mali. L’opération qui a eu lieu le mercredi 12 février a constitué en des frappes contre un campement de djihadistes, des «groupes armés terroristes» selon les termes de l’état-major français qui a l’a annoncée ce jeudi dans un communiqué.

Les frappes ont eu lieu suite à une embuscade des djihadistes repoussée par les Forces armées maliennes (FAMa) le 8 février dernier. L’embuscade qui a lieu dans la région de Hombori a fait deux blessés au sein des FAMa. L’opération menée par les éléments de la force Barkhane a visé un campement des djihadistes dans la région de Gossi. « Des hélicoptères et des Mirage 2000-D, (…) ont effectué une frappe. Une quantité importante de matériel a été détruite, et plusieurs terroristes ont été mis hors de combat», précise le communiqué.

Des dizaines de djihadistes tombés depuis décembre

Des forces françaises dont l’effectif a grandi ces derniers jours. 600 soldats sont en effet venus renforcer les 4500 éléments déjà positionnés dans la région portant l’effectif de la force Barkhane à 5100 hommes. Un renforcement de l’effectif qui intervient alors que de plus en plus, les voix s’élèvent pour réclamer le départ de cette force Barkhane dont l’efficacité reste à prouver selon les maliens et autres habitants du Sahel.

Il faut savoir que les termes « mis hors de combats » ou « neutralisés » sont des expressions génériques que la force Barkhane utilise pour désigner des djihadistes tués, blessés ou capturés. Les forces françaises se refusent aussi de donner le décompte des terroristes tombés pendant les opérations. Néanmoins, ils seraient des dizaines de djihadistes tombés depuis le mois de décembre avec l’augmentation des effectifs.

lanouvelletribune
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