LE GENERAL SALIF TRAORE A PROPOS DE LA REPRESSION : « PERSONNE N’A VU LA FORSAT »

Après les événements malheureux du 10 au 12 juillet dernier qui ont conduit à la mort de plusieurs jeunes et des blessés suite à l’appel à manifestation du Mouvement du 5 juin-rassemblement des forces Patriotiques, les forces antiterroristes (FORSAT) sont mises en cause. Le Général Salif Traoré, l’ex-ministre de la Sécurité et de la Protection Civile dans un entretien sur le Journal Le Point.fr balaye d’un revers de main l’implication de cette force.

« La FORSAT n’a pas à intervenir dans ce type de situation, sauf s’il y a une menace terroriste », défend-il. Selon lui, « bien que pas en fonction, je n’ai pas entendu qu’il y avait une attaque terroriste ou une menace terroriste attendue. C’est dans ce cas seulement que l’on aurait vu les éléments de la FORSAT. Il ne faut pas faire de confusion entre les unités. La FORSAT n’avait pas vocation à être là. »

Le Général Salif TRAORÉ estime que dans l’atmosphère de tensions actuelles que connait le Mali, « l’intox » pourrait être utilisée. Selon le Général Salif TRAORÉ, après plusieurs attaques terroristes notamment du Byblos, à Sévaré, en 2014, au restaurant la Terrasse ici à Bamako ensuite, à l’hôtel Radisson de Bamako.

Enfin il a nécessité la mise sur pied d’une force spéciale pour combler les soucis de coordination.

« Nous nous sommes rendus compte que nous n’avions pas d’éléments spécialisés pour ce type d’intervention », explique le général ajoutant que c’est à ce moment que le concept de Force spéciale antiterroriste est né.

L’ancien ministre explique que cette force est utilisée quelques « rares fois » pour d’autres missions autres que celles pour combattre les terroristes. « Elle a été utilisée dans la lutte contre le grand banditisme quand des nids criminogènes sont identifiés et que les informations indiquent qu’il y a des bandits armés et très dangereux », explique l’ancien ministre de la sécurité précisant que toute forces, quelles qu’elles soient, « ne sont amenées à tirer pour neutraliser que s’il y a danger de mort, pour protéger la vie de quelqu’un ou quand il n’y a pas d’autres moyens ». « Il n’y a aucune unité qui est créée, formée entraînée pour seulement tuer ».

A la question (…)

KADOASSO I.

Source: nouvelhorizonmali

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