En un mot : triste anniversaire

Moins par l’accaparement de l’actualité par la pandémie du coronavirus que par la trahison des espoirs qu’elle a suscité, la journée anniversaire du 22 mars, rappelant la rupture de l’ordre constitutionnel en 2012, qui a précipité la chute des régions du Nord, tombée dans l’escarcelle des jihadistes, est désormais un non-événement au Mali.

Même pas un communiqué d’un des milliers d’organisations créées de toutes pièces pour soutenir les putschistes, pour nous rappeler ce jour triste qui a marqué sans nul doute notre basculement dans le mauvais sens de la marche de l’Histoire. Où sont donc les thuriféraires du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE), dont les chefs, faisant fi de toute déontologie et éthique militaires, ont opéré un coup d’Etat militaire en période de crise, créant le chaos pour tout notre peuple ? Ils ont tous donné leur langue au chat, n’ayant plus de justification pour l’acte ignoble et anticonstitutionnel.

Le pauvre capitaine Amadou Haya Sanogo, monté en flèche et qui se voyait la réincarnation de Charles De Gaulle, a appris à ses dépens qu’on ne badine avec un Etat. Accusé de meurtres, de complicité de meurtres, il a passé 6 ans derrière les barreaux sans jugement. Libéré provisoirement depuis quelques mois, il a pu se rendre compte de son impopularité depuis sa nouvelle résidence à la Base B. …Lire la suite sur aumali

DAK

Source: L’Indicateur du renouveau

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