Depuis l’an 2000, au moins 231 soldats français sont morts en opération extérieure

En hommage national aux premiers maîtres Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, morts dans une opération de libération d’otages, a eu lieu ce mardi aux Invalides. Chaque année, plusieurs militaires meurent dans des opérations extérieures.

Les premiers maîtres Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello ont rejoint «la cohorte de ceux dont on dit qu’ils sont tombés mais qui, chaque fois, ont élevé la France», comme l’a déclaré le président de la République, Emmanuel Macron, lors de l’hommage national rendu aux deux hommes, ce mardi, dans la cour d’honneur des Invalides. Dans la nuit du 9 au 10 mai, les deux commandos de marine sont morts lors d’une opération de libération d’otages au nord du Burkina Faso.

Depuis l’an 2000, au moins 231 soldats français sont morts en opérations extérieures (OPEX). En près de 20 ans, ce sont donc, en moyenne, plus de 11 militaires qui meurent chaque année. Depuis 2012, ces chiffres sont moins élevés après des années particulièrement meurtrières de 2004 à 2011, correspondant à l’engagement maximal des armées françaises en Afghanistan. Pour la seule année 2011, 29 soldats sont morts.

Ces dernières années, c’est au Sahel que la plupart des militaires français ont été tués. La France est engagée depuis 2014 dans l’opération Barkhane, qui vise à combattre les groupes djihadistes de cette région désertique qui s’étend au Mali, au Burkina Faso, au Niger, au Tchad et en Mauritanie. Cette opération qui dure depuis plusieurs années a fait suite à l’intervention française au Mali (opération Serval) lancée en janvier 2013 pour soutenir les troupes maliennes qui faisaient face à une rébellion islamiste.

Cette année, avant Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, un autre militaire est tombé au Sahel. Médecin militaire dans le cadre de l’opération Barkhane, le capitaine Marc Laycuras est mort le 12 avril après le «déclenchement d’un engin explosif improvisé» au passage de son véhicule blindé.

Le Figaro
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