Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion 2019 : La 25ème édition lancée avec comme marraine le général de Brigade Kani Diabaté

La Maison des Ainés de Bamako a abrité le 14 Octobre 2019 la conférence de presse de lancement de la 25ème édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion. Elle était animée par la Marraine de ladite édition, le général de Brigrade Kani Diabaté, médecin militaire et ancienne présidente de la commission nationale de la lutte contre les armes légères et les petits calibres. Ella avait à ses côtés le secrétaire général du Ministère de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Salifou Maiga, du président du conseil national des personnes âgées du Mali, Sory Ibrahima Sissoko, etc. Le thème retenu pour cette édition est : « contribuer à la sécurité nationale est une responsabilité citoyenne et un devoir de solidarité ».

« Le lancement officiel de la 25ème édition du mois de la solidarité et la lutte contre l’exclusion a été faite avec un peu de retard cette année. Mais cela n’empêche en rien aux quatre semaines qui sont dédiées à ce mois d’entraide, de solidarité, de pitié, de partage. L’évènement se poursuivra normalement jusqu’au 15 Novembre prochain ou jusqu’à ce que les quatre semaines thématiques se fassent normalement ».

C’est cette assurance que la marraine a tenu à préciser à l’entame de ses propos pour rassurer les Maliens et les maliennes tant de l’intérieur comme de l’intérieur du Mali sur le déroulé de cette 25ème édition. La particularité de cette édition, indique le général de Brigade Kani Diabaté, est que c’est une femme qui est la marraine dans un contexte sécuritaire très marquée. « Cela est une fierté pour les femmes. C’est pour cette raison qu’on doit tout faire pour que cette édition soit une réussite totale. »

L’objectif général de cette politique de solidarité, rappelle la marraine Kani Diabaté, c’est d’assurer le bien être des populations. De façon spécifique, l’on note le renforcement de la solidarité par la lutte contre les différentes formes de discrimination, contribuer à la réduction de la pauvreté, renforcer la protection sociale par l’extension de mécanisme de protection sociale, renforcer la prévention, et la gestion des catastrophes, etc. Le budget de cette 25ème édition, dit la marraine est la même depuis 10 ans. Il s’agit de 125 millions de Fcfa pour toutes les activités de l’Etat durant ce mois. Cependant, elle a rappelé le rôle important que jouent les partenaires lors de ce mois.

Durant ce mois de solidarité 2019, les activités seront reparties en quatre semaines thématiques avec des sous parrains. La première semaine est consacrée aux personnes âgées  (parrain Cyril Achkar); la semaine dédiée à la femmes et aux enfants  (parrain Youssouf Sangaré); celle   des personnes handicapées  (parrain Habib Sissoko); et la semaine de la jeunesse, emploi et entre partenariat (parrain Ibrahima Diawara). Des activités phares sont tenues comme la visite aux personnes âgées du Mali, les consultations des personnes âgées, les donations, la journée de la direction nationale du développement social, etc.

Le contexte socio économique est marqué par des catastrophes naturelles. L’organisation de cette 25ème édition se tient, précise la marraine, a un moment qui connait la poursuite de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, l’adoption de la politique nationale, du plan d’action entre autres. Du lancement au programme d’appui à la réinsertion à la réinsertion socio-économique des populations du Nord du Mali, l’adoption de la loi relative des personnes en situation de handicap, la poursuite de la mise en œuvre du programme présidentiel d’urgence.

Avant de terminer, elle a rappelé quelques opportunités de cette initiative salutaire de l’Etat malien comme la volonté politique affichée pour la mise de cette politique du mois de la solidarité institutionnalisé depuis 2001. Pour les défis à relever, le général de Brigade Kani Diabaté a souligné la persistance des situations du moment, la non disponibilité des ressources nécessaires dans la mise en œuvre de la politique en matière de solidarité, l’insuffisance de la prise en compte du genre dans les projets et programmes.

Hadama B. Fofana

Source: Le Républicain

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