Edito : Rencontre IBK-RPM ‘’tant pis, tout est foutu’’.

TRETA, l’homme politique, l’organisateur talentueux, la cheville ouvrière, le métronome, est encore mis au pilori par son mentor de président. La victoire est pour le mentor et les échecs sont dus à TRETA. La vie est avec  le responsable qui ne veut que des honneurs, c’est comme cela.

Lorsque Dr TRETA, Tiemoko SANGARE, Moustapha DICKO, Toto DIARRA et autres étaient là en train d’organiser le départ du régime de Moussa TRAORE, où était IBK en ce moment ?  Il était à Gao, en train de se la couler douce, tout en ce moquant d’une hypothétique révolution à Bamako.  Il a fallu des morts et des blessés afin que la démocratie s’installe au Mali. Et IBK en tant que ouvrier de la 25e heure, a été le plus grand bénéficiaire de cette révolution. Il a lui-même répéter cela lors de la rencontre du Samedi 9 Décembre 2017 dans des termes que nous interprétons : « Je suis un homme humble avec une carrière bien remplie. Je n’ai plus rien à perdre. J’ai été conseillé diplomatique du président Alpha Oumar KONARE, ambassadeur, ministre des affaires étrangères, Premier ministre, Président de parti, président de la République , président du G5-Sahel, que dire encore ?  Vous avez voulu me détruire, cela n’est pas possible. Au lieu de me soutenir vous vous êtes mis dans vos calculs incertains. Finalement, mon deuxième mandat est foutu, les nouveaux candidats à savoir Dr Hamadoun TOURE, Général Moussa Sinko ajoutés aux  anciens Dioncounda TRAORE, Moussa MARA et les candidats des partis de l’opposition finiront par m’éjecter de Koulouba, alors tant pis pour vous. IBK a fini avec la politique ! Donc  un aveu d’impuissance de sa part.  Le ver est-il déjà dans le fruit. En réalité, il ne doit s’en prendre qu’à lui-même, car une fois au pouvoir, il n’a jamais considéré son parti. Tout a été mis en ordre pour repousser le RPM et rapprocher « ma famille d’abord ». Le bilan négatif décrié par tous les maliens n’est pas la faute du RPM qui n’a eu dans ce mandat que des miettes. D’abord après son élection, il a fait croire au RPM que son élection n’est pas due à ce parti, mais plutôt aux  religieux. L’échec d’IBK a commencé par le déni de cette réalité. L’on est victime de sa propre posture. C’est la leçon qu’on peut tirer des rapports entre IBK et le RPM.

Badou S.KOBA

Le Carréfour

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