Sénégal: incinération de 4,5 tonnes de cannabis par les autorités

Le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, a supervisé, jeudi matin, l’incinération de 4,5 tonnes de cannabis et 300 grammes de drogue dure. A cet effet, les forces de l’ordre ont invité la presse à être témoins de l’incinération des 4,5 tonnes de cannabis.

Le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, qui a supervisé l’incinération de 4,5 tonnes de cannabis et 300 grammes de drogue dure a dit: « C’est déjà important pour le symbole que l’on montre que la drogue qui est saisie est incinérée quelque part pour que personne ne puisse l’utiliser. Mais c’est vrai que cet environnement est un environnement habité. Naturellement, avec la direction du vent, nous causons des désagréments au voisinage. C’est pourquoi nous réfléchissons sur d’autres solutions pour pouvoir incinérer la drogue ailleurs», a-t-il indiqué.

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M. Ndiaye a aussi rappelé le rôle important du renseignement dans la réussite des opérations de saisie. Mais, il compte miser sur la sensibilisation qu’il veut «poursuivre et renforcer» vu les effets destructeurs des stupéfiants sur la jeunesse.

Le cannabis, qui est illégal au Sénégal, a été confisqué avec de petites quantités de cocaïne et d’héroïne.

Parlant des méthodes de lutte contre la culture de la drogue, l’utilisation, et la circulation de ces herbes de la mort, Aly Ngouille Ndiaye prône la sensibilisation plutôt que la répression. «Nous incinérons aujourd’hui une importante quantité de cannabis évaluée à 4.5 tonnes et 300 grammes de drogue dure. Mais la lutte doit se poursuivre parce que nous sommes conscients des conséquences néfastes que cela cause.

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Il faut continuer à sensibiliser la population surtout la jeunesse pour qu’elle n’y pense même pas. La sensibilisation est un volet important et plus important que la répression », reconnait le ministre de l’Intérieur.

Réagissant à une étude menée par un cabinet de la place sur la corruption qui concernerait à 95.9% la gendarmerie et la police, le ministre répond: «Je n’ai pas vu cette étude et j’en suis pas convaincu. Je pense que le niveau de corruption dépasse ces deux corps et je pense que c’est à tous les niveaux. »

Afrikmag.com

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