RESOLUTION DE LA CRISE MIGRATOIRE : Macron et Merkel veulent prendre le devant !

Un mini-sommet a réuni, dimanche 24 juin 2018, 16 pays de l’Union européenne autour de la question migratoire. Il s’agissait surtout de trouver un accord d’ensemble à cette crise qui secoue les pays d’Europe.

S’il existe un problème que nous puissions qualifier de casse-tête en Europe aujourd’hui, c’est bien celui de la migration irrégulière. Elle divise les pays européens qui sont en mal de pouvoir trouver un compromis sur ladite question.  C’est dans ce cadre qu’un mini-sommet a été rapidement organisé à Bruxelles, le dimanche 24 juin dernier, entre tous les pays de l’Union européene avec comme seul objectif de trouver une solution d’ensemble sur ce problème récurrent. Tous les pays sont unanimes sur le renforcement des frontières européennes.

Des solutions ont pu être adoptées, notamment des plans d’asile voire de refoulement, mais une question continue à semer le désordre entre ces pays, notamment celle de la responsabilité de chaque pays européen face audit phénomène.  En ce qui concerne l’Allemagne et la France, elles ont les mêmes points de vue. Elles trouvent essentiel de tenir en compte le problème des « mouvements secondaires », c’est-à-dire le cas des demandeurs d’asile.  À ce titre, les Belges sont favorables à l’idée de la création de « centres d’orientation ou des hotspots » afin de distinguer les migrants qui sont favorables à la demande d’asile et ceux qui ne le sont pas.

Rappelons qu’au moment où le sommet se tenait, un bras de fer était engagé entre l’Italie et les ONGs internationales allemandes.  Matteo Salvany, ministre de l’Intérieur européen, trouve injuste que ces ONGs se chargent de secourir les migrants sur les côtes libyennes. Il les sollicite afin qu’elles veuillent bien laisser les garde-côtes libyens s’en occuper.  Il précise à ce titre que ces garde-côtes ont pu sauver dans la mer plus de 820 migrants dans la journée du dimanche.  Notons que c’est ce qui explique le blocage d’un navire, Lifeline, d’une ONG allemande près de Malte, avec à son bord près de 839 migrants, refusés par l’Italie et la Malte.

Pour finir, il est utile de souligner que la semaine dernière, l’Italie avait refusé le navire humanitaire Aquarius avec à son plus de 600 migrants secourus le long des côtes libyennes. Ceux-ci ont été reçus par l’Espagne. Ces crises dans le  monde inquiètent plus d’un.  Il faut juste un peu plus d’humanisme pour les résoudre.

Les pays de l’Union européenne doivent à nouveau se réunir les 28 et 29 juin prochain pour déterminer clairement les démarches à adopter afin d’assurer un traitement rationnel de cette crise.

Fousseni TOGOLA

Source: Le Pays

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