“Mon oncle qui est membre de Boko Haram m’a violé”, une adolescente raconte ses déboires

Une adolescente qui aurait été violée par son oncle, membre du groupe terroriste Boko Haram, a raconté comment l’incident a transformé sa vie, négativement.

La jeune fille a déclaré que l’incident s’était produit après que des membres de Boko Haram aient attaqué son village. Ceux-ci selon elle ont tué tous les hommes et ont emmené les femmes en exil.  Elle a en outre révélé que son oncle avait été tué à la suite d’un désaccord au sein du groupe, un incident qui avait conduit à son mariage avec un autre membre de la secte.

S’adressant à la BBC le 19 juin (une journée réservée chaque année par les Nations Unies pour lutter contre les violences sexuelles), elle a déclaré:

L’incident s’est produit un mardi alors que Boko Haram est entré dans notre ville, les terroristes ont tué tous les hommes, brûlé toutes nos maisons et emmené certaines d’entre nous qui sont des femmes.

Mon oncle, qui est également membre de Boko Haram, m’a alors dit de me lever et de le suivre, que j’étais devenue sa propriété.  Il a commencé à me violer depuis ce jour.”

Il a cependant été tué après un certain temps à la suite d’un désaccord entre lui et d’autres membres de Boko Haram.  J’ai été mariée à un autre membre de la secte. “

La jeune fille poursuit à ce jour ses études secondaires et rêve de devenir soldat. Elle a par ailleurs raconté les difficultés auxquelles elle était confrontée aux côtés d’autres filles lorsqu’elles sont arrivées au camp des personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, dans la localité de Bama :

Partout où nous allons, les gens nous stigmatisent en tant quanciennes épouses des membres de Boko Haram comme si c’était de notre faute. Personnellement, je ne peux pas pardonner à Boko Haram pour cette vie à cause de ce qu’ils m’ont fait.

«Mon rêve dans la vie est de terminer mes études et de devenir soldate, puis de piloter un avion et de bombarder chaque membre de Boko Haram.  Je voudrais les voir (Boko Haram) finir au Nigeria“.

Afrikmag

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