Les enjeux du sommet de l’UA à Niamey

À Niamey au Niger, c’est ce dimanche que se tient le sommet extraordinaire de l’Union africaine, un évènement qui se déroule sous très haute sécurité, quelque 12 000 hommes ont été déployés dans toute la ville alors que la circulation a été coupée dans les secteurs qui accueillent les délégations. Sur le plan politique, c’est ce 7 juillet que sera officiellement lancée la zone de libre-échange économique, une trentaine de chefs d’État sont attendus pour l’évènement.

Les responsables de l’Union africaine et les autorités nigériennes sont convaincus d’une chose, pour eux pas de doute, ce sommet fera date dans l’histoire de l’UA, car à leurs yeux, cette zone de libre-échange économique va permettre au continent d’accélérer son développement en multipliant des échanges intra régionaux jusque-là très faibles.

Le point très positif pour l’Union africaine, c’est que le Nigeria a finalement annoncé son intention de rejoindre l’accord. Selon nos informations, Muhamadu Buhari, le président nigérian, paraphera le texte ce dimanche matin quelques minutes avant le début des travaux.

Ils seront alors 26 pays pour l’heure à l’avoir signé. Pour cet évènement, une trentaine de chefs d’État devrait répondre présents. La plupart d’entre eux sont déjà arrivés à Niamey, comme l’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi, qui préside cette année l’Union africaine, le Nigérian Muhammadu Buhari ou encore le Malien Ibrahim Boubacar Keïta.

Une telle affluence est déjà une première victoire pour Mahamadou Issoufou, véritable cheville ouvrière de cette zone de libre-échange, le président nigérien aura tout fait pour accueillir ce sommet.

L’Union africaine avait pourtant décidé de mettre un terme aux sessions estivales, c’était sans compter sur la détermination et l’entregent d’un Mahamadou Issoufou, déterminé à laisser son empreinte à un an et demi de son départ de la présidence.

Un impressionnant dispositif de sécurité a été mis en place autour du palais des Congrès…

RFI

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