Trois chefs d’Etat sont annoncés ce samedi à la conférence régionale sur la situation sécuritaire dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest. Outre l’hôte du sommet, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, les chefs d’Etat guinéen et togolais sont présents. La situation au Togo serait probablement un autre sujet de discussion entre le président malien et ses pairs.
« Il est tout à fait normal que la situation au Togo soit un sujet de discussion entre les chefs d’Etat. » Le diplomate africain qui parle se veut plus précis : s’il maintient son arrivée à Bamako, en marge de la conférence régionale sur la sécurité, le président Faure Gnassingbé fera à ses pairs le point de la situation dans son pays.
En retour, d’abord, des conseils. Nos interlocuteurs ne rentrent pas dans les détails, mais concrètement des initiatives pourraient être prises, ajoute une autre source proche de la conférence régionale. L’objectif est de tout faire pour que la situation retourne à la normale.Tout faire pour que chaque camp joue sa partition, explique un diplomate européen qui participe comme observateur à la rencontre.
Le chef de l’Etat togolais est président en exercice de la Cédéao et Alpha Condé, de Guinée, président en exercice de l’Union africaine. Accepteront-ils ? Dépêcheront-ils une mission de bons offices au Togo ? Un diplomate répond : la conférence de Bamako ne s’interdit rien. Même une rencontre à Lomé avec des opposants ? « Nous irons où il faut pour faire réconcilier les positions, mais dans le respect de la Constitution. »
RFI