La vingtième session extraordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) a commencé mercredi au siège de l’UA à Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie, quelques jours avant le sommet des chefs d’État qui doit se tenir les 17 et 18 novembre.
Pendant cette rencontre de deux jours, les ministres des Affaires étrangères des 55 États membres de l’union panafricaine doivent examiner le projet d’ordre du jour, les décisions et la déclaration de la session du Comité des représentants permanents (PRC) qui s’est tenue les 5 et 6 novembre et qui s’est focalisée sur la réforme des institutions de l’UA, l’Agence de développement de l’UA (AUDA) et le financement de l’Union africaine.
Dans ses remarques préliminaires, le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamt, a fait remarquer que la session du Conseil exécutif se tenant dans le cadre du sommet extraordinaire de l’UA intervient à un moment où des progrès sont réalisés sur le continent et où se posent également des questions pressantes aux niveaux continental et international.
Il a souligné la nécessité de renforcer l’efficacité de l’UA afin qu’elle améliore sa gestion des initiatives de développement et des défis multiples auquel le continent est confronté.
Le chef de la diplomatie rwandaise, Richard Sezibera, qui préside la session, a réitéré que l’autofinancement de l’Union – d’une façon durable et prévisible – est la clé de la mise en œuvre du programme de réformes.
Il a souligné la nécessité de créer la croissance nécessaire en ratifiant la zone de libre-échange continentale (AfCFTA), et en honorant les obligations financières, notamment l’adoption du taux de 0,2 % par l’intermédiaire des organes législatifs nationaux.
“Même si elle a été au cœur de nos discussions cette année, le processus de l’UA va au-delà de la seule Commission. Nous savons qu’il faut appréhender l’ensemble de l’architecture institutionnelle de notre Union,” a-t-il dit.
“Nos travaux des deux prochains jours vont être intenses, mais nous pouvons avoir pour objectif d’achever la session du Conseil exécutif sur de claires recommandations à l’intention de nos responsables sur les réformes de la Commission de l’UA, le mandat de l’agence de développement de l’UA et les propositions sur la répartition des tâches entre les principaux acteurs institutionnels de l’UA,” a-t-il ajouté.