Deux russes victimes du terrorisme politique en Libye

Tripoli, (CAJ News) – Deux citoyens russes – Le sociologue de la  Fondation russe pour la Protection des Valeurs Nationales, Maxim Shugaley  et son interprète sont toujours en prison, en Libye.

Selon Alexander Malkevich, le Président de la Fondation russe pour la Protection des Valeurs Nationales, les citoyens russes sont victimes torture. Malkevitch a fait cette déclaration lors d’une conférence de presse récemment tenue à Moscou.

Shugaley et l’interprète ont été arrêtés le 17 mai dernier.  Toutefois, l’incident n’a été rendu public que le 5 juillet après la publication d’un article par Bloomberg. Il est important de souligner que l’arrestation des russes n’a été rendue officielle qu’après la publication de l’information dans les médias occidentaux.

Selon une lettre des procureurs Libyens, les deux Russes ont été arrêtés à Tripoli et sont accusés d’avoir cherché à influencer les prochaines élections du pays. Les procureurs Libyens ont également indiqué que les russes avaient essayé d’organiser une réunion secrète avec Saif Islam Kadhafi, un fils de l’ancien dirigeant Libyen, Muammar Kadhafi et candidat potentiel pour les prochaines élections présidentielles.

Selon les russes, les employés qui font partie du groupe de recherche de la Fondation russe, menaient exclusivement que des enquêtes sociologiques et études sur la situation humanitaire, culturelle et politique dans le pays.

Lors de la conférence de presse, Malkevich a rappelé qu’en ce moment, la Libye ne discutait que de la nécessité d’organiser des élections. Toutefois, le pays n’a toujours pas de loi électorale. Malkevich insiste sur le fait que les citoyens russes étaient uniquement en Libye que pour la recherche sociologique.

Selon lui, les citoyens Libyens ne soutiennent pas le gouvernement actuel et se souviennent affectueusement du régime de Mouammar Kadhafi.

Il est important de noter qu’après leur arrivée en Libye, les deux citoyens russes ont passé le contrôle douanier et d’immigration. Ils ont également informé la police du but de leur visite. Ils ne se sont alors pas heurtés à l’opposition des autorités.

Les militants des droits de l’homme signalent également que la situation est compliquée par le fait que les avocats Libyens ne veulent pas défendre les citoyens russes. Parce que tous ceux qui ont eu contact avec les deux russes ont été arrêtés.

Rappelons que plus de 200 étrangers croupissent dans les prisons libyennes. Parmi eux, deux marins russes arrêtés il y a trois ans. Ainsi, aujourd’hui, la Libye détient illégalement quatre citoyens russes en prison.

 CAJ News

AHMED ZAYED à Tripoli, Libye

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